La réponse des réponses
août 31, 2025
Allongé sur un paquet de feuilles raturées et de lettres mortes, sous une pleine lune effrontée, il attendait. Les yeux effondrés et les bras écartés, il attendait que la réponse arrive. D’abord ralentie par les ricochets de l’impatience et les aléas de ses défenses, la réponse avait poursuivi son long voyage de procession athée et longé lentement la rive sombre…
la suite...Prendre la pose
août 31, 2025
Il ne fait pas nuit, non. Devant ce soleil inexistant faute au mauvais temps, mes doigts crispés par le froid noircissent tant bien que mal les cellules vides du tableur qui semblent impatientes d’être fusionnées. Menu déroulant sur mes paupières de plomb qui tombent de lassitude devant mon écran tactile et ma souris, elle aussi, à cran. Assis à ce…
la suite...Et Camille alors ?
août 30, 2025
J’ai croisé furtivement leur discussion de dos, entre chien et loup. Les murs crasseux ont parfois des grandes oreilles, mais sont souvent un peu durs de la feuille. Sonne Automne, c’est de saison. Soudain, un vent de joie et des rires en bande organisée s’étale sur le sol comme un joli tapis rouge velouté. Cascade sonore qui dégringole. Quelques mots…
la suite...Porte bonheur
août 30, 2025
Carole attendait son rendez-vous devant les grandes marches de la place la Bastille, en observant vaguement les passants, les voitures énervées et les vélos fuselés. Machinalement, Carole lève les yeux vers le lent convoi des nuages guidé par un vent léger. Soudain, dans la fraîcheur de février, planté en haut de la colonne de juillet, le petit Génie doré l’interpelle.…
la suite...Retrouvailles
août 29, 2025
« Cher parc Montsouris, cher Mymousepark comme je dis. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas marché dans tes vertes allées, slalomé entre tes bancs, observé tes passants… Beaucoup de choses à te raconter depuis la dernière fois, tu sais, mais c’est très long à expliquer, tu me connais. En te retrouvant cet après-midi d’hiver un peu doux, une émotion…
la suite...Quelle lueur est-il ?
août 27, 2025
C’est lueur du coucher du soleil. L’éclairage velouté de la lune s’installe par-dessus les nuages et dessine les rêves réverbères d’un soir sans étoiles. Thomas descend rapidement les escaliers de son immeuble, non loin des Ternes. L’humeur un peu terne. Pourtant, il brille à l’intérieur depuis ce soir glacé de décembre où il a croisé, comme glissant du ciel sur l’avenue Niel,…
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